En Wallonie, un discutable guide de bonnes pratiques

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En Wallonie, un discutable guide de bonnes pratiques

Le 12 juin 2019, s’est tenue « une séance d’information organisée à destination des demandeurs d’une autorisation de prospection avec détecteurs de métaux impliquant le prélèvement d’objets » au sein de l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWAP). Elle sera reconduite le 9 septembre prochain.

Ces événements auraient pu passer inaperçus si des « détectoristes » de Belgique et de France ne s’étaient enflammés, voyant déjà une exportation glorieuse du régime anglo-gallois en matière de chasse au trésor. Et s’ils avaient raison ?

André Schoellen, archéologue luxembourgeois et membre d’honneur de l’association HAPPAH, et Jean-David Desforges, archéologue français et président de cette même association, examinent le Guide de bonnes pratiques diffusé lors de ces réunions et nous disent ce qu’il révèle des intentions de l’équipe portant ce projet.

 

INTRODUCTION

En quoi la nouvelle mouture du Code wallon du Patrimoine intéresse une association de défense du patrimoine archéologique de droit français comme Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique (HAPPAH) ? La réponse est simple : depuis sa création en 2007, les membres de l’association HAPPAH, de diverses nationalités européennes, conjointement avec d’autres défenseurs du patrimoine archéologique, effectuent une observation assidue du milieu de la chasse au trésor. Or, les actes des chasseurs de trésor ne se cantonnent pas à la France, du fait des circuits économiques officiels [1] et illicites [2], et surtout des lobbys auprès de l’Europe et des États membres [3]. Pour agir contre ces pratiques dangereuses pour le patrimoine archéologique – ce qui n’est plus à démontrer – l’association HAPPAH est aussi attentive aux démarches de toutes les autorités en charge de la protection de ce patrimoine.

Nous constatons une réelle libéralisation rampante de la chasse au trésor au moyen de détecteurs de métaux (détectorisme ou détection de métaux). Glissant d’Ouest en Est, elle va de pair avec la reconnaissance officielle progressive d’une activité dont la finalité n’est jamais la protection, l’étude, la valorisation et la conservation du patrimoine archéologique. C’est un divertissement (voir l’euphémisme détection-prospection de loisir) qui exige de n’avoir aucun compte à rendre sur le plan administratif et encore moins sur le plan scientifique. Ses finalités sont le lucre et la collection d’artefacts, dépouillés de leur contexte archéologique [4].

Au nombre des pays européens pro-chasse au trésor, nous considérons l’Angleterre et le Pays de Galles, les Pays-Bas, le Danemark et depuis peu la partie flamande de la Belgique. Heureusement, nous sommes encore loin de la situation anglaise où les Ministres de la Culture considèrent les détectoristes comme des sauveurs du patrimoine [5].

Depuis quelques semaines, la Région Wallonne s’est dotée d’une nouvelle législation en matière de protection du patrimoine archéologique, qui tente e.a. d’intégrer les utilisateurs de détecteurs de métaux à l’archéologie officielle. Un guide de bonnes pratiques a été élaboré par l’AWAP, l’Agence wallonne du Patrimoine. Ce guide présente certes une bonne approche et quelques bons éléments, mais dès l’introduction, il faut déplorer des bévues magistrales impardonnables, démontrant une méconnaissance des problématiques de la chasse au trésor que tout archéologue est en devoir de maîtriser.

 

ON COMMENCE PAR UN HORS-SUJET

D’entrée de jeu, ce Guide de bonnes pratiques paraît prometteur.  Nous ne pouvons que saluer la pertinence de ce propos :

« Le détecteur de métaux ne peut pas être utilisé à des fins de simple divertissement ou d’enrichissement personnel («chasse au trésor»). »

Mais dès la troisième phrase, c’est la bourde magistrale :

« […] Le détectoriste s’engage à se former en permanence en matière d’identification des biens archéologiques et de technologie des détecteurs de métaux. […]. »

La formation en matière d’identification – et de datation… – des biens archéologiques est un impératif pour quelqu’un prétendant à une participation officielle à la recherche archéologique. Personne ne le conteste, d’autant que de nos jours, elle est largement facilitée par les ressources en ligne.

En revanche, la formation en matière de technologie des détecteurs de métaux est une pure ineptie. Pourquoi les archéologues wallons la recommandent ? Ont-ils eux-mêmes une telle formation voire aussi une connaissance fine du détectorisme dans tous ces aspects ? A quel type de « formation en matière de technologie des détecteurs de métaux » ont-ils pensé ? Où les détectoristes devront-ils se documenter ? Devront-ils fréquenter les forums de détection ? Participer à des rallyes de chasse au trésor ? Devront-ils s’abonner aux revues de détection ou devront-ils se procurer des prospectus auprès des fabricants de détecteurs? Ou devront-ils lire des ouvrages scientifiques et d’ingénierie sur l’électronique des détecteurs de métaux tels qu’il en existe pour le déminage humanitaire ? Cette exigence d’une formation en technologie des détecteurs de métaux nous échappe totalement.

Un simple tour d’horizon sur les ressources en ligne proposées par les firmes de détecteurs de métaux permet de saisir qu’elles sont pétries de désinformation, attaquant sans vergogne les régimes de protection du patrimoine archéologique, considéré comme une simple ressource où puiser. Bref, elles sont à l’opposée des missions des archéologues wallons, et de ce que des auxiliaires bénévoles de l’archéologie officielle doivent faire.

Il est largement suffisant que les utilisateurs de détecteurs de métaux aient lu le mode d’emploi livré avec le détecteur et sachent le manier à peu près convenablement. On peut même douter que cet acte simple se produise, tant on est surpris, par exemple en France, des témoignages attestant la méconnaissance de l’article L542-1 du Code du Patrimoine pourtant obligatoirement présent dans toutes les notices de détecteur du fait de cet autre article L542-2 !

 

CONTRADICTIONS INTERNES

« Il est vivement conseillé au détectoriste de s’affilier à une association vouée spécifiquement à l’archéologie et au détectorisme, qui veillera à ce que ses membres respectent la législation, les conseillera et leur permettra de profiter d’une connaissance commune. »

Voilà donc ce qu’il est convenu d’appeler une gaffe car recommander aux utilisateurs de détecteurs de métaux de s’affilier à des associations vouées au détectorisme, c’est-à-dire à des clubs de de chasse au trésor, est en opposition radicale avec ce qui a été écrit dans la deuxième phrase de l’introduction :

« Le détecteur de métaux ne peut pas être utilisé à des fins de simple divertissement ou d’enrichissement personnel («chasse au trésor») ».

Doit-on comprendre que nous voyons ici en direct une administration  renoncer à sa mission principale : faire respecter les lois ? Les associations de chasse au trésor belges bénéficient-elles d’un pouvoir régalien insoupçonné ?

Les auteurs de cette recommandation font-ils preuve d’un manque patent  de formation juridique et professionnelle, d’une naïveté sans bornes, d’une grande complaisance envers le milieu de la chasse au trésor ? Tout celà à la fois ? A en croire un commentaire lu sur le Web, les auteurs du Guide étaient en contact avec une association belge de détectoristes pour préparer leur texte. Les archéologues wallons ayant élaboré ce guide connaissent-ils vraiment les associations de détectoristes et leurs buts ? Nous en doutons fort mais nous les voyons déjà influençables et influencés.

À leur intention, voici une définition des associations de détection ou de chasse au trésor. Elles sont des instruments de lobbyisme de l’industrie et du commerce des détecteurs de métaux. Elles font la promotion de la chasse au trésor et non celle de l’archéologie. Ces associations de détectoristes sont créées, récupérées, financées ou subventionnées par des marchands de détecteurs de métaux sur le principe du client ambassadeur. Leur but est la défense de leur activité dite de loisir contre les intérêts du patrimoine, et par effet scalaire, des intérêts économiques des entreprises qui les parrainent. Leur hostilité à l’égard des principes de la Convention de La Valette (révisée) est de notoriété publique.

Respect et étude du patrimoine archéologique n’ont jamais fait partie des soucis de ces associations. Il suffit pour le prouver de se référer à leurs statuts, sans s’arrêter à une éventuelle phrase en faveur du patrimoine inscrite pour dédouaner hypocritement leurs membres. Leur but avoué est la promotion de la détection libre, sans contrainte administrative. Ce vœu étant irréalisable, les associations de détection ont consacré leurs efforts à contourner, à mal interpréter à dessein ou à contrecarrer les lois du patrimoine archéologique. Nos collègues wallons auraient mieux fait de lire l’ouvrage Halte au Pillage ! ou de suivre l’actualité du sujet sur les réseaux de l’association HAPPAH (Facebook & Twitter). Ils se seraient abstenus d’une telle recommandation.

 

LE DIABLE SE CACHE DANS LES DÉTAILS

La troisième gaffe concerne les limites de l’autorisation.

« Il est formellement interdit de : prospecter avant ou après le coucher du soleil. »

Si on suivait à la lettre les limites de l’autorisation, TOUTE détection serait interdite, celle de jour (= avant le coucher du soleil) et celle de nuit (= après le coucher du soleil). Bien sûr, ce n’est qu’une erreur de formulation, mais si on veut qu’un texte soit respecté, que l’on y mette un peu plus de soins.

Dans la foulée, pourquoi aussi illustrer le Guide avec une personne utilisant un détecteur de métaux sur un chantier ? Qu’il s’agisse d’un professionnel ou d’un bénévole n’est pas le sujet. Le problème est bien que publicité est faite avec une présence sur des chantiers de fouilles alors que TOUT le propos du Guide concerne la prospection hors site connu. Les réglements et les contextes sont totalement différents. Bref, ces images sont en inadéquation complète avec le contenu du Guide.

 

ACCÈS À LA CARTE ARCHÉOLOGIQUE POUR LES DÉTECTORISTES

Les amateurs de détecteurs de métaux sont priés de s’informer sur le Géoportail wallon où apparaissent les secteurs ne contenant pas de vestiges archéologiques connus, donc les secteurs à prospecter. Le but de la démarche est de ne pas empiéter sur des parcelles au potentiel archéologique, marquées par des polygones.

 

En première intention, la couche contenant les vestiges archéologiques est destinée aux aménageurs afin de les informer d’éventuelles contraintes archéologiques. Elle n’est pas conçue pour les détectoristes. Quiconque connaît leur mentalité de collectionneurs, focalisée davantage sur l’artefact que sur son contexte, sait qu’il est tentant de dévoyer la Carte Archéologique comme carte au trésor. Tout ce qui est convoité y apparaît ! Même si dans le géoportail wallon, seule la dimension approximative des sites est figurée, grâce à l’emploi de polygones, leur nature et leur type n’étant pas précisés, il est facile d’en deviner la nature si l’on s’y connaît un peu en archéologie … ou en pillage.

C’est d’ailleurs précisément pour cette raison qu’il y a 31 ans déjà, le Grand-Duché de Luxembourg voisin a arrêté l’édition de la Carte Archéologique. Les aménageurs et les administrations auxquels la carte était destinée ne l’utilisaient guère et les chasseurs de trésors, i.e. les détectoristes luxembourgeois, belges, français, allemands, hollandais s’en servaient à cœur joie pour vider les sites de leur mobilier métallique. Pour sa part, la France ne publie sur les atlas que les sites passés par le crible de l’archéologie préventive après un certain délai. Mais le mal est fait depuis longtemps avec la collection La Carte Archéologique de la Gaule, que l’on trouvait même en vente dans les magasins de détecteurs de métaux.

 

LE FORMULAIRE DE DEMANDE D’AUTORISATION EST UNE FARCE !

L’utilisateur de détecteur désireux d’introduire une demande d’autorisation de prospecter trouve en ligne un formulaire de demande édité par l’Agence Wallonne du Patrimoine. Le postulant peut être résident ou non résident en Belgique. Sinon à quoi bon prévoir le champ « pays » ? Le service qui gère les autorisations ne risque-t-il pas d’être submergé de demandes émanant de détectoristes français ou autres ?

En revanche, la question relative à la qualification [scientifique] du demandeur fait défaut. C’est pourtant une question essentielle. La Belgique en tant que pays signataire de la Convention de La Valette (révisée), entrée en application dans ce pays depuis le 9 avril 2011, s’est engagée à ne laisser effectuer des recherches et des fouilles que par des personnes ayant des qualifications ad hoc :

Art. 3, ii : « En vue de préserver le patrimoine archéologique et afin de garantir la signification scientifique des opérations de recherche archéologique, chaque Partie s’engage : […] à veiller à ce que les fouilles et autres techniques potentiellement destructrices ne soient pratiquées que par des personnes qualifiées et spécialement habilitées. »

Le demandeur devrait donc préciser s’il fait partie d’une société d’histoire ou d’archéologie reconnue, depuis combien de temps il en est membre, s’il a quelque expérience en fouilles archéologiques officielles ou s’il a déjà publié des articles. Ces questions sur le Curriculum Vitae scientifique du postulant, fut-il un amateur éclairé ou un débutant, font défaut dans le formulaire.

Les responsables wallons vont certainement rétorquer que la participation à une séance d’information obligatoire (on parle bien d’information et non de formation) assurera la « qualification » des demandeurs. Une séance d’information de six heures est-elle vraiment suffisante pour assurer un niveau de base ? Se familiariser au maniement du géoportail ou du GPS nécessiteraient au moins une matinée. Nous doutons donc fortement que cette seule séance d’information, même si elle s’étend sur une journée entière, soit suffisante et efficace.

 

POURQUOI INFORMER DU MODÈLE DE DÉTECTEUR UTILISÉ ?

Dans le formulaire, on demande aussi au postulant de préciser son modèle de détecteur de métaux, l’année de sa fabrication et le type de détecteur. Bien qu’il soit intéressant de savoir à quel matériel les détectoristes ont recours, tous les types de détecteurs sont susceptibles de détecter en profondeur (> 30 cm) et de causer des dommages, y compris les détecteurs de métaux très bas de gamme, y compris les détecteurs n’ayant qu’une tête de recherche d’un diamètre de 17 cm seulement !

Une information plus révélatrice des intentions du futur prospecteur aurait été la taille de la tête de recherche utilisée. D’un autre côté, ces informations pouvaient orienter les archéologues sur le CV du postulant. A-t-on à faire à un détectoriste chevronné qui pille de longue date et qui cherche une amnistie ? A-t-on à faire à un novice qui voit une opportunité de débuter une activité de prospection archéologique bénévole par cette perche tendue aux seuls détectoristes ? Mais ces questions ont été évitées. Embarrassantes, elles auraient été tout de suite comprises par les détectoristes. D’ailleurs, la lecture des différents commentaires sur leurs forums montre une crainte d’un fichage qui pourrait être utilisé pénalement en cas de revirement de la doctrine de la Région Wallonne. Donc : rien sur le passé du postulant.

Dans le chapitre consacré au signalement préalable de la prospection, l’AWaP s’est créée un surplus de travail administratif gigantesque. L’équipe de l’AWaP parviendra-t-elle à gérer les démarches. Dispose-t-elle de suffisamment de personnel pour encadrer convenablement les détectoristes ? Et les autres missions ? Et l’archéologie préventive ?

 

BLANCHIMENT ET DONNÉES TOXIQUES

Un autre point est apparu extrémement délicat sur le plan déontologique. L’un des archéologues animant la première séance d’information a expliqué que « les détectoristes pourront déclarer tout ce qu’ils ont trouvé précédemment. » Il s’agit donc du blanchiement officialisé de tous les pillages antérieurs ! En d’autres termes, il s’agit d’une régularisation ex post d’une situation illégale.

Se pose une foule de questions : les archéologues peuvent-ils faire confiance à des personnes, qui dans un passé immédiat ont transgressé sciemment la législation ? Les données archéologiques ainsi collectées sont-elles fiables ? Les objets ainsi déclarés proviennent-ils vraiment de l’endroit indiqué. Pourquoi introduire dans la Carte Archéologiques ces données non scientifiques, toxiques ? Ne serait-il pas préférable de renoncer carrément à ces signalements douteux ?

 

CONCLUSION

En tant qu’archéologues, nous nous demandons comment nos collègues de l’AWAP vont s’y prendre pour opérer le tri entre vulgaires chasseurs de trésor et candidats de bonne foi et motivés. Leur réponse pourrait être celle-ci : les personnes réellement intéressées par leur patrimoine historique et archéologique ne se laissent pas dissuader par des démarches administratives contraignantes introduites par l’AWAP. Les autres, celles qui ne sont pas disposées à les accepter devront subir les rigueurs de la loi.

Justement, cette réponse est celle faite au Luxembourg, en France, en Allemagne, en Espagne… où il est possible d’être autorisé à utiliser un détecteur de métaux dans un cadre scientifique.

Mais à cette heure, nous ne savons pas exactement quelle est la doctrine officielle par rapport au nouveau Code wallon du Patrimoine. Elle n’est définie nulle part. Plusieurs directions sont possibles. Vont-ils vers un système d’autorisation restrictif, coercitif ? Ou veulent-ils s’orienter vers une libéralisation à l’exemple des Flamands ? Finiront-ils par renoncer à ces mêmes lois en ouvrant toutes les vannes aux détectoristes ? Et donc se renieront-ils en tant que scientifiques et protecteurs du patrimoine ? Ils ne le savent probablement pas eux-mêmes, tant diverses tendances sont en train d’émerger. Ici, nous en avons une, minoritaire, visible. Il y a fort à parier qu’elle trouve rapidement son opposition en Belgique même. Nous nous y employons.

Le milieu de la chasse au trésor, quels que soient les pays, est un milieu à deux visages, qui n’est jamais en reste pour jouer de perfidie contre l’archéologie, souvent en manipulant des archéologues inexpérimentés, naïfs ou irénistes. La collaboration avec les chasseurs de trésor telle que ces archéologues wallons pro-détectoristes l’ont envisagée est en tout cas, un cul-de-sac.

 

Notes :

[1] Par exemple, la fabrication et la vente des détecteurs de métaux, appareils emblématiques de la chasse au trésor.

[2] La circulation illicite trans-frontalière des biens culturels issus de fouilles clandestines est l’un des premiers trafics mondiaux.

[3] De nombreux exemples de pressions sur les États et leurs responsables politiques et administratifs sont connus dans l’Europe entière de la part d’entrepreneurs se consacrant au commerce de détecteurs de métaux, directement ou via des associations de particuliers télé-guidées par ces mêmes entrepreneurs.

[4] Dans certains cas, un vague contexte historique est une valeur ajoutée pour le collectionneur.

[5] En 2007, David Lammy, ministre de la Culture britannique qualifie les utilisateurs de détecteurs de métaux de « unsung heroes of the UK’s heritage. » http://paul-barford.blogspot.com/2008/0 … eroes.html. En 2013, le ministre de la Culture Ed Vaizey salue les détectoristes ainsi : « I salute all the responsible metal detectorists – true heritage heroes – whose patience and unceasing curiosity do so much to bring this treasure to light. » https://heritageaction.wordpress.com/20 … aeologist/

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