Animée par des valeurs associatives, Halte au Pillage participe à de nombreux temps forts de la promotion de la culture scientifique (Journées Nationales de l’Archéologie, Fête de la Science, Journées du Patrimoine, etc.) en proposant des ateliers pédagogiques.
Comptant dans son effectif scientifiques et juristes du patrimoine, Halte au Pillage organise des cycles de conférences et répond aux demandes d’intervention des universités, des services d’archéologie préventive et de nombreuses autres structures patrimoniales (laboratoires de restauration, musées, associations, etc.)
Halte au Pillage offre relais et soutien aux témoins de pillages. Son expertise du sujet permet une efficacité reconnue par les pouvoirs publics au travers de l’agrément Patrimoine.
L’association Halte au Pillage, c’est aussi des initiatives de recherches et d’études des filières de trafic de biens culturels au travers notamment de la Table Ronde Halte au Pillage organisée en 2013 conjointement avec l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) et l’Université Toulouse Le Mirail, ou encore le Plan Commun de Recherche Pluriannuel « Observatoire sur l’archéologie noire et le trafic de biens culturels ».
Le pillage étant un délit, Halte au Pillage porte plainte régulièrement et se constitue partie civile. L’association a été présente lors des procès pour les pillages de la Bâtie-Montsaléon (2009), de Mâlain (2011), de Flavigny-sur-Ozerain (2011) ou encore au procès dit du viticulteur de la Marne (2014) jusqu'au pourvoie en Cours de Cassation (2017).
En novembre 2015, l’association obtient des dommages et intérêts dans le cadre du procès dit du trésor de Laignes. Elle est partie civile dans une affaire d'escroquerie et de ventes illicites de biens culturels la même année, puis dans une affaire de trafic de matériaux anciens pillés dans des églises et des manoirs.
Fidèle à ses engagements sur la protection des Monuments Historiques et à la mémoire combattante, avec dès les premiers temps des alertes sur le pillage des plaques matricules de la Première Guerre mondiale, l'association se porte partie civile en 2019 dans l'affaire du saccage de l'Arc de Triomphe. Sa demande : un euro symbolique de dommages et intérêts pour le vandalisme du monument et de son musée.
L'association prend aussi en charge des dossiers modestes, comme dans le cas de la prospection non autorisée au détecteur de métaux à Chassey-le-Camp en 2018, affaire qui prouve que même le vol d'une poignée de monnaies antiques peut conduire devant le juge.
Moteur dans des affaires scandaleuses, l'association est aussi lanceuse d'alertes : vente du dépôt monétaire de Plouagat (2017), vente du dépôt de Pas-en-Artois / Trésor des Atrébates (2017), vente du dépôt de Tavers (2020), vente du petit chevalier breton (2021), etc. Dans l'ensemble de ces dossiers, un patrimoine exceptionnel se trouve décontextualisé, puisque devenu simple marchandise. Il est aussi une constante : des fonds publics, parfois des centaines de milliers d'euros, peuvent être engagés alors que ni les provenances ni la propriété des biens ne sont clarifiées au moment des transactions par certains acteurs qui devraient être irréprochables dans leurs pratiques professionnelles.